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  • Maroc. La criminalisation de l’avortement a des conséquences dévastatrices pour les droits des femmes et des filles

    L’État marocain manque à ses obligations de garantir des services de santé sexuelle et reproductive disponibles, accessibles, abordables, acceptables et de bonne qualité, notamment des services d’avortement, exposant ainsi les femmes et les filles à des situations dangereuses et bafouant leurs droits humains, a déclaré Amnesty International le 14 mai 2024.

  • Maroc/Espagne. L’angoisse des familles des personnes mortes et disparues à Melilla face aux manœuvres persistantes de dissimulation

    Les familles des personnes mortes et disparues sont plongées dans l’incertitude alors que leurs tentatives pour comprendre ce qui est arrivé à leurs proches et pour obtenir justice, vérité et réparation sont mises à mal par les efforts que semblent déployer les autorités espagnoles et marocaines pour étouffer l’affaire, a déclaré Amnesty International à la veille du premier anniversaire des événements meurtriers qui se sont déroulés à la frontière de l’enclave espagnole de Melilla.

  • Algérie/Maroc. De graves problèmes persistent malgré l’examen de la situation des droits humains par l’ONU

    Les graves violations des droits humains continuent sans relâche en Algérie et au Maroc, où de nombreuses lois sont loin d’être conformes aux normes internationales, a déclaré Amnesty International jeudi 6 avril, à l’issue de l’Examen périodique universel (EPU) des deux pays par le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies lors de sa 52e session.

  • À Melilla, plus jamais ça

    Le nombre de migrants morts en tentant d’accéder à l’enclave espagnole de Melilla, au Maroc, vendredi 24 juin ne cesse d’augmenter ; au moins 23 personnes sont mortes et certaines organisations présentes sur place en ont compté jusqu’à 37. Leurs dépouilles attendent d’être inhumées dans des tombes creusées à la hâte. Cependant, à notre connaissance, elles n’ont pas été identifiées, aucune autopsie n’a été réalisée et leurs restes n’ont pas été remis à leurs proches, qui ne pourront pas leur faire dignement leurs adieux.

  • Écrire pour les droits : 20 ans de changement, ça se fête !

    Un poète slameur emprisonné au Myanmar, un travailleur d’une ONG arrêté au Burundi, des manifestant·e·s d’une marche des fiertés détenus en Turquie, un jeune de 16 ans condamné à mort au Nigeria. Toutes ces personnes ont subi de terribles injustices, et toutes sont désormais libres : elles représentent quelques-unes des centaines de vies que la campagne Écrire pour les droits a changées.

  • Moyen-Orient et Afrique du Nord. La pandémie de COVID-19 a creusé les inégalités et été utilisée pour intensifier encore davantage la répression

    La pandémie mondiale a révélé toute l’ampleur du terrible bilan des politiques délibérément créatrices de divisions et destructrices qui perpétuent les inégalités, la discrimination et l’oppression, et qui ont préparé le terrain pour les dévastations causées par le COVID-19 à travers le monde, notamment au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, souligne Amnesty International dans son rapport annuel rendu public le 7 avril.

  • Maroc. La condamnation d’El Mortada Iamrachen doit être annulée

    Les autorités marocaines doivent faire en sorte que toutes les charges contre le militant du mouvement Hirak El Mortada Iamrachen soient abandonnées, a déclaré Amnesty International. El Mortada Iamrachen a été condamné à cinq ans d’emprisonnement pour deux messages mis en ligne sur Facebook. Cette demande intervient à la veille de l’examen en appel du verdict et de la condamnation de ce dernier par la cour d’appel de Salé (une ville proche Rabat, la capitale marocaine), prévu le 2 mai.

  • L’ONU doit effectuer un suivi des droits humains au Sahara occidental et dans les camps de réfugiés sahraouis

    Le suivi de la situation des droits humains par les Nations unies doit être au premier rang des discussions qui porteront cette semaine sur le futur de leur présence au Sahara occidental et dans les camps de réfugiés sahraouis, a déclaré Amnesty International mardi 26 avril, alors que les journalistes, les soldats chargés du maintien de la paix et les militants pacifiques font l’objet de restrictions croissantes.

  • Maroc. L’amendement d’une disposition sur le viol est un pas dans la bonne direction

    L’adoption par le Parlement marocain d’un amendement législatif qui supprime la possibilité pour les violeurs d’échapper aux poursuites s’ils épousent leur victime dans le cas où elle est âgée de moins de 18 ans est un pas important dans la bonne direction, a déclaré Amnesty International mercredi 22 janvier 2014. L’organisation a ajouté que cet amendement était attendu de longue date et que beaucoup restait à faire dans le pays et dans la région. « Ce vote est une mesure positive, mais le Maroc doit encore mettre en place une stratégie exhaustive de protection des femmes et des filles de la violence, avec la contribution des groupes de défense des droits des femmes, qui ont été exclus du processus jusqu’à présent », a déclaré Hassiba Hadj Sahraoui, directrice adjointe du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord d’Amnesty International. « Il a fallu le suicide d’une adolescente de 16 ans, Amina Filali, et presque deux ans au Parlement pour que soit supprimée cette faille législative qui permettait aux violeurs d’échapper à leur obligation de rendre des comptes. Il est temps que la législation protège les victimes d’atteintes sexuelles. » Cependant, cet amendement ajoute aussi un nouveau paragraphe basé sur d’autres articles du Code pénal qui posent problème car ils n’offrent pas la protection nécessaire aux victimes de violences sexuelles. C’est le cas notamment de l’article 486, dont la définition du viol ne reconnaît pas le fait que cet acte peut être commis de différentes manières, y compris dans des circonstances de coercition n’impliquant pas nécessairement la violence physique, par des auteurs et contre des victimes de tout genre, et au sein du mariage. Cette définition imparfaite et trop étroite permet à des violeurs de continuer à échapper à leur obligation de rendre des comptes. L’amendement prévoit par ailleurs des peines plus ou moins lourdes selon que la victime était vierge ou pas, en référence à l’article 488 du Code pénal. En outre, il aborde toujours la question de la violence sexuelle sous l’angle de la « décence » et de l’« honneur », au lieu de s’intéresser avant tout aux victimes et à leur droit à la protection, à la justice et à la réadaptation. « Les femmes et les filles ont des droits humains intrinsèques, dont la valeur ne peut être définie en fonction de leur virginité, de leur statut matrimonial ou de leur situation familiale », a déclaré Hassiba Hadj Sahraoui. Les articles 490 et 491 du Code pénal, qui criminalisent les relations sexuelles entre personnes n’étant pas unies par les liens du mariage, et l’article 489, qui érige en infraction les relations homosexuelles, continuent de dissuader les victimes de viol de porter plainte, car elles craignent d’être poursuivies en justice. « L’Algérie et la Tunisie doivent s’engager sans tarder sur le même chemin et supprimer les dispositions similaires de leur législation, ainsi qu’adopter des stratégies exhaustives visant à protéger les femmes et les filles des violences sexuelles. Les retards dans ce domaine sont autant de vies perdues », a déclaré Hassiba Hadj Sahraoui. « Nous espérons que le vote du Parlement marocain annonce un revirement dans la manière dont les victimes de viol sont traitées, et qu’il sera suivi d’autres mesures. »

  • Le Maroc doit cesser de harceler les militants sahraouis

    Amnesty International demande aux autorités marocaines de mettre un terme aux mesures de harcèlement et d’intimidation que subissent les militants sahraouis, alors que cinq des six militants incarcérés depuis octobre 2009 entament leur 4e semaine de grève de la faim pour protester contre leur détention sans jugement. Ces grévistes de la faim comptent parmi un certain nombre de militants sahraouis qui sont soumis à des mesures de harcèlement et d’intimidation depuis qu’ils se sont rendus dans des camps de réfugiés en Algérie gérés par le Front populaire pour la libération de la Saguia el Hamra et du Rio de Oro (Front Polisario), mouvement qui réclame l’indépendance du Sahara occidental et a constitué un gouvernement en exil autoproclamé.Plusieurs militants ont reçu des coups de matraques à l’aéroport de Laayoune mercredi 7 avril 2010 alors qu’ils regagnaient le Sahara occidental après s’être rendus dans les camps de réfugiés de Tindouf.Sept militants sahraouis, dont les six grévistes de la faim, ont été arrêtés le 8 octobre 2009 à l’aéroport Mohammed V, à Casablanca, à leur retour des camps de Tindouf en Algérie. « Nous sommes de plus en plus préoccupés par la santé de ces prisonniers, qui poursuivent leur contestation, a déclaré Malcolm Smart, directeur du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord d’Amnesty International. « En fait, nous les considérons comme des prisonniers d’opinion, incarcérés pour avoir exercé pacifiquement leur droit à la liberté d’expression, et nous exhortons les autorités marocaines à les libérer immédiatement et sans condition. »Cinq de ces six détenus ont entamé une grève de la faim le 18 mars pour protester contre leur détention prolongée sans jugement. Le 6e s’est joint à ses codétenus le 5 avril.Bien qu’il s’agisse de civils, un tribunal militaire a statué qu’ils seraient jugés pour atteinte à la sécurité du Maroc, et plus particulièrement à son « intégrité territoriale ». Six mois après leur arrestation, aucune date n’a encore été fixée pour leur procès.Les six grévistes de la faim – Ahmed Alansari, Brahim Dahane, Yahdih Ettarouzi, Rachid Sghir, Ali Salem Tamek et Saleh Labihi, qui s’est joint aux autres le 5 avril – sont incarcérés à la prison de Salé, près de Rabat, fort loin du Sahara occidental. Ceux qui observent une grève de la faim depuis le 18 mars seraient maintenant trop affaiblis pour quitter leur cellule et recevoir la visite de leur famille.Le 7e membre du groupe, Dakja Lashgar, la seule femme, a été libérée à titre provisoire en janvier pour raisons de santé.Le 7 avril 2010, 11 autres militants sahraouis ont été assaillis par une foule scandant des slogans en faveur de l’administration marocaine du Sahara occidental alors qu’ils arrivaient à l’aéroport de Laayoune, de retour des camps de réfugiés de Tindouf. La foule les a accusés d’être des « traîtres », parce qu’ils prônent l’autodétermination du peuple du Sahara occidental, annexé par le Maroc en 1975. Certains ont reçu des coups de matraques, devant des responsables marocains de l’application des lois qui se sont abstenus de toute intervention.Le 9 mars, un autre groupe de militants sahraouis récemment rentrés d’une visite à Tindouf ont été roués de coups par des responsables marocains de l’application des lois, qui ont recouru à une force excessive pour disperser une manifestation organisée à Laayoune en faveur de l’autodétermination du Sahara occidental.Les Sahraouis sont arrivés du Sahara occidental dans les camps de réfugiés de Tindouf en 1975 et 1976, après l’annexion de ce territoire par le Maroc. Le gouvernement algérien estime à 165 000 le nombre de réfugiés accueillis dans ces camps. Le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) vient en aide à quelque « 90 000 personnes vulnérables dans les camps ». Un cessez-le-feu entre le Maroc et le Front Polisario est entré en vigueur en 1991.