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  • Monde. Les États membres de l’ONU progressent vers le rejet de la peine de mort comme châtiment légal au titre du droit international

    Lors d’un vote historique, plus des deux tiers des membres de l’ONU ont soutenu l’appel des Nations unies en faveur de l’instauration d’un moratoire sur les exécutions en vue de l’abolition de la peine de mort. Ce vote a eu lieu lors de la séance plénière de l’Assemblée générale des Nations unies le 17 décembre 2024.

  • Afrique/COP28. La voix unifiée des leaders africains doit donner la priorité aux droits humains et à la justice climatique

    Les leaders africains qui participent cette année à la Conférence des parties (COP28) de la Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) doivent éviter les erreurs faites lors du premier Sommet africain sur le climat, à l’issue duquel ils ont adopté la Déclaration de Nairobi sur le changement climatique et l’Appel à l’action (Déclaration de Nairobi) qui, sous de nombreux aspects, n’accorde pas véritablement la priorité aux droits humains et à la justice climatique pour le continent, a déclaré Amnesty International le 29 novembre 2023.

  • Détentions secrètes par la CIA

    Au moins 39 hommes qui sont toujours portés disparus semblent avoir été victimes de disparition forcée de la part des autorités américaines. Par ailleurs, les épouses et les enfants d’autres hommes détenus clandestinement par la Central Intelligence Agency (CIA, Services de renseignement des États-Unis) ont été arrêtés et interrogés, soit en tant que sources d’information potentielles, soit dans le but de capturer leur mari ou père. Basé sur les recherches effectuées par six grandes organisations de défense des droits humains – Cageprisoners, le Center for Constitutional Rights, le Center for Human Rights and Global Justice de la faculté de droit de l’université de New York, Human Rights Watch et Reprieve –, le rapport Off the Record fournit les informations les plus complètes à ce jour en ce qui concerne l’arrestation et la détention de ces 39 personnes, et notamment de quatre détenus portés disparus dont l’identité est révélée ici pour la première fois. La liste complète comporte les noms de ressortissants de pays comme le Maroc, la Libye, l’Égypte, le Pakistan, le Kenya et l’Espagne. Ces personnes ont été arrêtées par exemple au Pakistan, en Irak, en Iran, en Somalie et au Soudan, puis transférées dans des sites secrets dirigés par le gouvernement des États-Unis. Dans de nombreux cas, on ignore totalement ce que sont devenus les détenus et où ils se trouvent. Dans d’autres cas, des articles de presse, des recherches ou des enquêtes ont permis d’échafauder certaines hypothèses. Dans tous les cas, le silence du gouvernement des États-Unis laisse planer une grave incertitude. Les autorités américaines doivent mettre fin aux détentions secrètes, révéler le sort de toutes les personnes détenues clandestinement et autoriser ces dernières à entrer en contact avec leur famille et à avoir accès à une procédure judiciaire adéquate. Les États-Unis ont le devoir d’arrêter et de juger les criminels, mais ils doivent le faire en respectant les droits humains et l’état de droit.