Tunisie. Les violations généralisées des droits des personnes réfugiées et migrantes révèlent un risque de complicité de l’UE
Au cours des trois dernières années, les autorités tunisiennes ont de façon croissante démantelé les protections accordées aux personnes réfugiées, demandeuses d’asile ou migrantes, en particulier aux personnes noires, avec un dangereux glissement vers des pratiques sécuritaires racistes et des violations généralisées des droits humains qui mettent en danger la vie, la sécurité et la dignité de ces personnes, a déclaré Amnesty International le 6 novembre. L’Union européenne (UE) risque de s’en rendre complice en maintenant sa coopération en matière de contrôle des migrations sans garanties efficaces en matière de droits humains.

